| | | | | | | | Hiriel Maevia | | Directrice |  | | 1571 messages postés |
|  Posté le 17-12-2004 à 21:04:42    
| hiii        
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Hiriel Maëvia
Mi-elfe mi-sorcière
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saison : printemps
animal : papillon réfugié dans son coeur
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| | Lily | | Professeur de survie |  | | 640 messages postés |
| Posté le 22-12-2004 à 14:02:39
| c'est magnifique !!! une vrai artiste! mes félicitationsss!!!! je suis émerveillée !!! lol^^
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| | Tyldal Streel | | Tàrag-udrìg, rakhàs-udr&i | | Nouvel élève |  | | 306 messages postés |
| Posté le 22-12-2004 à 14:11:20
| Quel talent !!!
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Race : Eldar
Statut : Professeur d'astrologie
saison : Printemps
Animal : Un faucon : Aalban
Pouvoir : Télékinésie
Ensi : 660 |
| | Hiriel Maevia | | Directrice | | | 1571 messages postés |
| Posté le 22-12-2004 à 16:18:54
| Merciiii encore ^^ lol
c gentil !
Bisoux a vous ! lol
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Hiriel Maëvia
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| | Naiad | | Nouvel élève |  | | 2 messages postés |
| Posté le 20-01-2005 à 15:56:35
| superbes tableaux... suis époustouflée.
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to be or not to be that is the question
race : magicienne
état: fantôme
statut: mascotte
pouvoir : transparence et densité modulables |
| | Hiriel Maevia | | Directrice | | | 1571 messages postés |
| Posté le 20-01-2005 à 20:54:35
|  ma tite naiad !
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Hiriel Maëvia
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| | Posté le 09-07-2005 à 16:35:03
| très joli.
Moi j'ai vais une histoire, c'est très long, c'est juste la première page :
Phénomène et la cité souterainne
Dans la ville d’Isagard, en royaume de Wensurf, vivait la famille Milano, composée de Monsieur et Madame Milano et de leurs enfants ; Padma, Luna, Isa, Déborah, Ronald, Emma et Lima. Cette histoire commence le 11 avril 2007.
Je m’appelle Isa Milano, j’habite Isagard ; j’y suis née le 7 avril 1992, j’ai maintenant 15 ans. Je partage ma maison avec mes parents, mes sœurs aînées Padma et Luna, mes sœurs cadettes Déborah, Emma et Lima, et mon frère Ronald. J'adore faire du skate, et c'est comme ça que je suis devenue la championne de ma ville et la fille la plus connue, même par les gangs qui sont pourtant hostiles à tout le monde. Je n’aime pas faire du roller, mais c’est un peu parce que je n’arrive pas à en faire. J’ai beaucoup d’amies, et presque autant de copains. En cours, j’ai souvent 17 comme meilleure note, mais jamais au-dessus, ce qui embête mes parents. Je fais beaucoup de natation, ce qui explique que je peux rester longtemps sans respirer. J’ai des cheveux blonds qui me descendent jusqu’aux genoux et j’ai des yeux bruns avec une pointe de vert.
Je suis Ronald Milano. Parmi tous les enfants Milano, je suis le seul garçon. J'ai une fausse jummelle qui a les cheveux roux et les yeux verts, c'est Déborah. J'ai ma propre chambre et mes propres gouts. Je fais de la batterie, du foot, du basket et je participe à des championnats de rollers ou de skate. Quand c'est du roller, je gagne. Mais quand il s'agit de skateboard, ma sœur ainée Isa est la meilleure de toute la ville, et pourtant je reste modeste pour elle. Je n'ai pas de petite copine depuis six mois, ce qui est un véritable record d'après mes meilleurs copains. J'ai les cheveux roux comme le feu et blonds comme les blés. Chaque mèche n'a pas la même teinte, mais c'est toujours un dégradé du blond ou du roux. J'ai les yeux noirs, et je m'emporte assez facilement. Je suis né le 18 Novembre 1993.
Je suis Emma Milano, la sœur cadette de Ronald et Isa et l'avant-dernière fille de la famille. J'adore faire du shopping avec mes copines le mercredi après-midi, c'est d'ailleurs l'un de mes passe-temps favorits, ce qui fait que je me retrouve à chaque fin de mois sans argent de poche, vu que j'ai tout dépensée. Je partage ma chambre avec ma sœur cadette Lima, qui adore lire, ce qui explique la quantité imprésionnante de romans et d'étagères pour les rangés. Quand il n'y a eu plus de place sur les étagères, Lima a entreposé les livres sous nos lits. Puis ça a été par-terre par pile, et maintenant elle recouvre son bureau de romans, après avoir laissé sur le sol l'espace suffisant pour s'approcher des lits et du bureau. Moi qui déteste lire, ça me révolte. En tout cas je suis assez susceptible, et beaucoup de personnes l'ont apris à leur dépend. Mes petits copains me larguent à chaque fois au bout d'un petit moment, car lorsqu'il me déclare leur flamme, je suis au regret de leur annoncer que ce qu'ils éprouvent n'est pas réciproque. En cours, je suis une véritable catastrophe, et il faut à chaque fois que je fasse mes devoirs avec Padma, Luna, Isa et Déborah, mes sœurs ainées, pour que je comprenne quelque chose. J'ai les cheveux d'un brun soutenu, qui ondule tout le temps et me tombe sur les épaules en abondance. Mes yeux sont d'un bleu fantastique, très coloré. Je suis née le 11 février 1994 et j'ai maintenant 13 ans.
Isa : Je marchais dans la forêt. J’étais partit lorsque mes sœurs avaient commencées à se disputer. J’aimais bien me retrouvé dans cette forêt. Je sifflotais depuis déjà un moment, lorsque j’entendis une voix et des pas venant dans ma direction. Je me planquai derrière un arbre et j’écoutais attentivement car la phrase que j’entendis été étrange :
-Tu sais, Monsieur Grégoire n’a aucun sens de l’humour pendant les cours.
-Je te crois. Il est toujours très froid avec ses élèves. Depuis 400 ans qu’il est professeur, il est toujours pareil. Veux-tu passer en premier, Maud ?
Je risque un petit coup d’œil et reste stupéfait : Deux filles, un peu plus grandes que moi, étaient près d’une vieille souche. Elles portaient une longue jupe bleu pale, et un haut à manches longues, violet. L’une des deux portait un pendentif représentant une feuille. L’autre fille portait le même genre de pendentif, mais représentant un nuage cette fois. La première fille avait de longs cheveux noirs, attachés par la barrette d’une feuille. La seconde avait de courts cheveux blonds. Lorsqu’elle releva une mèche tombée sur son front, je put voir un nuage blanc tatoué sur le dos de sa main droite.
-Non, vas-y, je t’en prie.
La fille aux cheveux noirs monta sur la souche et disparu dans un éclair aveuglant. La blonde avait posé un pied sur la souche, lorsqu’une fille apparue en courant. Elle était habillée exactement comme les deux autres, et portait un pendentif avec une flamme. Elle avait des cheveux brun frisé, et une pierre précieuse rouge en forme de flamme était incrustée dans son front.
-Désolé, je suis en retard. Dit-elle à la fille blonde, en la rejoignant.
-Ce n’est pas très grave, Rosemonde. Nora est déjà partie rejoindre le château. Divulgua la fille en prenant la main de la dénommée Rosemonde et en montant avec elle sur la vieille souche d’arbre. Elles disparurent instantanément dans le même éclair aveuglant qui avait déjà amené Nora ailleurs.
Je n’en croyais pas mes yeux ni mes oreilles. Qui étaient ses filles ? De quoi parlaient-elles exactement ? Où été-elles, maintenant ? Pourquoi étaient-elles habillés ainsi ? Je m’approche prudemment de cette souche d’arbre. Je pose une main dessus, mais rien ne se passe. Alors, rassemblant tout mon courage, je saute sur la souche d’arbre et je fut aveuglé par cet éclair que j’avais observé précédemment. Je ferme les yeux pendant la durée de l’éclair. Lorsque je rouvre les yeux, je m’aperçois que je ne suis plus dans la forêt d’Isagard. Je me trouve dans une vaste salle, haut de plafond. Deux grandes portes en bois permettent de sortir de la pièce. Je distingue un escalier, et lorsque je m’y approche, j’aperçois que l’une des deux portes est entrouverte. Je voulu passer par là, mais je réalise soudain que je ne suis pas du tout habillée comme ces filles, car je porte un jean et un débardeur blanc. Je me tenais là, lorsqu’une fille arriva. De longs cheveux roux, mais aucun diadème ou pendentif représentant quelque chose. Comme d’habitude, la même tenue.
-Bonjour ! Moi, c’est Tiphaine. Comment es-tu venue jusqu’ici ? S’exclame t’elle en me regardant.
-J’ai…sur…surpris…trois filles…habillées comme…comme toi…qui étaient…dans la forêt. Je…les ai suivies…jusqu’ici !
-Tu pourrais me dire leurs noms ?
-Oui…Rosemonde…Maud…et Nora !
-Dans ta main droite, claque des doigts !
Je fis ce qu'elle me dit et faillit hurler en voyant une flamme apparaître dans le creux de ma main.
-Magnifique, soupira Tiphaine après avoir tapé dans ses mains, ce qui avait éteint la flamme. Tu t’appelles comment ?
-Isa Milano. J’ai fait ça comment ? Dis-je en fixant Tiphaine qui avait fermé les yeux en posant sa main gauche sur ma tête. Soudain, le jean que je portais se transforma en une longue jupe bleu pale, et mon débardeur blanc en un haut à manches longues violet. Je n’en revenais pas de ma surprise.
-Je suis une fée. Déclara Tiphaine en clignant des yeux et en relevant la tête. (Les yeux de Tiphaine avaient changeaient. Tout à l’heure, j'avais remarquée qu’ils étaient marrons. Maintenant, ils sont bleus). Je vais t’expliquer… Poursuivit Tiphaine en m'entraînant vers la porte entrebâillée.
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| | Xlatoc | | Par la plume et par l'épée ! | | Directeur de l'été |  | | 974 messages postés |
| Posté le 01-07-2008 à 15:09:50
| J'attends de revoir tes tableaux Nanouille ! Sinon, je supprime.
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Saison : Eté. Il parait.
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| | Xlatoc | | Par la plume et par l'épée ! | | Directeur de l'été | | | 974 messages postés |
| Posté le 08-08-2008 à 14:18:31
| Je veux les dessins d'Hiriel !
Je veux les dessins d'Hiriel !
Je veux je veux je veuuuuuuuuuuuuuux !!   
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| | Hiriel Maevia | | Directrice | | | 1571 messages postés |
| Posté le 08-08-2008 à 21:08:45
| Alors alors, voilà mon champ de lavande :
Mon coucher de soleil sur le port :
Et celle qui m'a valu une petite médaille d'argent je l'ai pas en photo pour l'instant... je la mettrais plus tard !
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Hiriel Maëvia
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| Posté le 08-08-2008 à 21:09:59
| OUUUUUUUAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!
C'est presque aussi beau qu'une assiette de ruestis sous un duvet de cancoillotte chaude.
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| | Xlatoc | | Par la plume et par l'épée ! | | Directeur de l'été | | | 974 messages postés |
| Posté le 08-08-2008 à 21:17:43
| Bon, puisque chacun va y aller de son petit truc perso, vous savez que je gribouille un peu : http://www.les-chroniques.org
Mais il m'arrive aussi de peindre de la figurine, pour le jeu Hell Dorado.
Alors, je vous mets la photo de famille de mes petits Sarrasins :
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| | Laor | | Nouvelle élève | | 1er temps (hiver) |  | | 72 messages postés |
| Posté le 09-08-2008 à 10:29:23
| y'a Xlatoc aussi dans les figurines !!
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Prénom : Laor
Race : Demi-sirène
Saison : Hiver
Statut : élève de 1ère année
Temps : 1er
Pouvoir:Métamorphose (+capacités des sirènes)
Familier: Un milathéa du nom de Eïlis (E-ï-l-i-s) |
| | Xlatoc | | Par la plume et par l'épée ! | | Directeur de l'été | | | 974 messages postés |
| Posté le 10-08-2008 à 23:50:42
| Arf, je vous ai pas fait les présentation de la famille.
Alors, de gauche à droite et d'avant en arrière, nous avons
- Amîna (Digne de Foi) la tigresse
- Hâdy (Qui mène là où il faut) le Chasseur Berbère
- Abdallah (Serviteur de Dieu) le Combattant Sanctifié
- Abdul-Azîz (Serviteur du Puissant) le Combattant Sanctifié
- Haytham (jeune faucon) le Chasseur Berbère
- Uqbah (fin de toute chose) l'Hashishin
- Alîm (Eduqué ) l'Alchimiste
- Nour Udîn (Lumière de la Foi), le Pilier de la Foi
- Muhtady (Bien guidé ) l'Emir, porté par Youssef
- Khalil (Ami Sincère) le Djinn
- Sayid (maître) le Lancier
- Alâ-Udin (Excellence de la Foi) le Pilier de la Foi
Voilà voilà, ca va s'agrandir cette semaine normalement....
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| | Spangle | | Tu peux m'aider à attraper ce pot de confit | | 1er temps (printemps) |  | | 108 messages postés |
| Posté le 04-01-2009 à 02:28:11
| Voici quelques RP de personnages de Ragnarok. Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, en principe ça ne gêne pas la lecture. Au menu :
- trois RP de Jacquemort, mon paladin
- petites présentations de trois autres persos, rogue, archer/barde et prêtre
- un lien vers nawak
Jacquemort parmi les ombres
La nuit venait de tomber sur le royaume de Rune-Midgard. La lune et les étoiles guidaient mes pas en ce lieu sinistre et maléfique, grouillant de goules, de chauves-souris vampires et de chevaux fantômes. J'avançais, retenant mon souffle, au cœur des terres hantées, seul, apportant un peu de droiture et de piété au milieu de ces monstres. "Avec mon épée, quand il le faut !" telle était ma devise.
Un hennissement et le claquement de sabots sur le sol tourbeux me tirèrent de ma rêverie. Un cheval fantôme ! Je m'avançai bravement au-devant de la bête, ou, devrais-je dire, du monstre, et brandis mon fidèle compagnon : mon sabre, qui semblait luire d'une sourde colère devant le démon. Le cœur à l'unisson des sentiments de mon arme, je provoquai le cheval fantôme... en un duel à mort ! "En garde, créature infernale ! Et que la volonté de Dieu s'accomplisse par mon bras vengeur !"
Il se rua sur moi et le combat s'engagea : j'adoptai ma posture favorite, le bouclier tenu devant moi et assez haut, prêt à parer toute attaque, et fis une ardente prière, tout en traçant le signe de croix sur l'infâme créature. Dieu m'entendit : mon signe de croix sembla transpercer le corps translucide et rougeâtre de mon adversaire d'une lumière sacrée. Cependant, le monstre m'assaillait de toute sa puissance, me jetant de terribles ruades et tentant de me mordre ! Il invoqua une puissance infernale pour me maudire, et je me crus perdu : par un enchantement diabolique, une faux tournoyante apparut au-dessus de ma tête, et je sentis mes mouvements perdre toute vigueur et toute rapidité. Voulant m'écarter du démon, je tentai de reculer, mais, horreur ! Je ne pouvais plus marcher qu'à grand'peine, toute retraite m'était impossible ! Je rassemblai mes forces et attaquai à corps perdu, portant de vigoureux coups d'épée. Mais ceux-ci ne faisaient que traverser son corps immatériel sans l'atteindre ! Il fallait que Dieu me vienne encore en aide : je le suppliai d'assister son serviteur, et traçai de nouveau, par deux fois, le signe de croix sur mon diabolique adversaire : tout son corps frémit violemment, puis disparu comme une brume du monde des vivants. Presque aussitôt, le maléfice qui engourdissait mes membres cessa et je retrouvai la liberté de mes mouvements. Le combat qui venait de faire rage n'avait duré que quelques instants, mais je me sentais fourbu et contusionné de toutes parts. Un immense soulagement m'envahit, celui de n'avoir pas été maudit à jamais, ni abandonné par le Père Tout-Puissant. J'avais vaincu une incarnation du Mal ! S'était-il enfui ou était-il mort ? Je n'aurais su le dire. Sur le sol à mes pieds, gisait un fer à cheval, abandonné par le monstre au cours du combat. Je le ramassai en guise de souvenir.
Retour à la vie
Jacquemort reprit brutalement conscience dans la rue principale d'une ville familière. Ses souvenirs étaient plus que brumeux, ils lui semblaient inaccessibles, du moins pour le moment. Se passant la main sur le visage, il tenta de comprendre. Que s'était-il passé ? Alberta. Le nom de cette ville lui revenait. Je suis à Alberta, énonça-t-il mentalement. Le cours de sa vie reprit, lentement d'abord, puis les souvenirs se précipitèrent dans son esprit si vite qu'ils semblèrent lui lacérer le crâne de leur flot impétueux. Il se préparait à partir en expédition contre les hordes de monstres démoniaques qui peuplent Niflheim, quand il avait senti le sommeil le gagner. Puis, cet éveil. Le temps avait passé. Il aborda la jeune femme en uniforme qui s'inclinait devant les passants avec un sourire machinal. Elle se rappelait de lui, et accepta sans difficulté de lui restituer les objets qu'il lui plairait parmi ceux qu'il avait stockés auprès de la Compagnie. Tant mieux, pensa-t-il, ça va me simplifier la tâche. Tout d'abord, je dois essayer de retrouver quelqu'un de connaissance, pour me mettre au courant et tenter de comprendre ce qui m'est arrivé.
- Vous avez été victime d'un "coma spirite", déclara le médecin. C'est ce qui arrive à un personnage qui n'est plus visité par son âme. C'est fréquent, mais le vôtre a été exceptionnellement prolongé. Vous vous remettrez vite, mais au début vous risquez de vous sentir maladroit au combat ; il faut du temps pour que l'âme se familiarise de nouveau avec vous.
-Ah. Je vois. Bien, je vais de ce pas prendre un peu d'exercice. Je suppose qu'il y a toujours de ces horribles fantômes de vent, dans la crypte de Glastheim ?
Jacquemort se leva dans un cliquetis de ferraille, et marcha vers sa nouvelle vie.
Promenade en ville
- "Hé, l'ami ! Veux-tu des fruits ? Pommes, bananes, j'ai tout ce qu'il te faut ! Des vitamines, pour le guerrier !"
Jacquemort haussa simplement les épaules en passant près du vendeur à la criée. "Des vitamines, pensa-t-il. Et puis quoi encore ? Je suis vigoureux, mais en ville, ceux qui ne courent pas en tous sens sont toujours pris pour de piètres guerriers. Ce n'est pourtant pas en courant vainement qu'on se fortifie !"
Tout en traversant le marché, il scrutait les étals de marchandises. Un objet attira son regard. "Une carte de Cramp ? Ce sale petit rongeur ne me l'a jamais donnée. Combien en veux-tu, marchand ? Vingt milles ? C'est bon, je l'achète. Elle ira à merveille dans mon nouveau casque."
Jacquemort empocha la carte et poursuivit son chemin. "Ah, la ville. C'est toujours pareil. Je viens pour affaires, juste passer à la Compagnie ou chez le forgeron, et puis ce marché est si gai que je me laisse tenter à chaque fois."
Louyse, vous pouvez vous fier à lui... pour vous trahir !
Cette Louyse ! Heu... CE Louyse ! Un sacré tas d'embrouilles ambulant, moi je vous le dis ! Je l'ai rencontré il y a un mois près du phare de Comodo. La nuit allait tomber et j'allumais un feu pour mon bivouac du soir... Ouais, c'est ça, je chasse pour les peaux... une drôle de vie, c'est vrai. On en rencontre, des gens bizarres, nous autres... mais là !
J'étais seul, et pfouh, soudain elle était à côté de moi. Heu, il était, je veux dire. Rhôô, mais c'est agaçant à la fin, quelle idée de porter un nom de fille, un type comme ça en plus ! Tout fin de corps et de visage, un jeunot sans un poil au menton, habillé comme un minet...
Bon, où j'en étais ? Ah, oui, le type était à côté de moi. Sortait de nulle part. Moi, méfiant, je me dis : si ce type peut apparaître d'un coup, il peut sans doute disparaître d'un coup, et avec ma bourse si ça l'amuse ! Alors je jette un œil sur mes sacoches, et le type, l'avait même pas dit bonjour, hé ! Dans ces coins déserts c'est pourtant l'usage.
Ce type me jette comme ça : "Je n'en ai pas après ton argent, étranger. Dis-moi plutôt si tu as entendu parler d'une entrée secrète dans ces ruines." Sur un ton ! Je suis pas un cul-blanc, pourtant ! J'étais glacé. Pouvais à peine causer. Dans un filet de voix, j'ai balbutié que je voyais pas ce qu'il voulait dire, et puis que c'était pas des façons honnêtes de s'approcher des gens.
Il a ri. Il a éclaté de rire ! Un rire clair, léger, et en même temps comme qui dirait métallique, enfin c'est difficile à décrire, mais quand on a entendu ça, on peut pas l'oublier. Moi, j'étais vexé, vous pensez. D'abord il me fiche la trouille, et ensuite il rit. Et toujours pas un bonsoir, rien.
Il est resté là, sans rien dire, pendant que j'allumais mon feu. C'était pénible ! J'étais si nerveux que j'ai dû m'y reprendre à deux fois. Enfin, comme il ne faisait pas mine de partir, je me suis résigné à sa compagnie; Oh, je me suis pas aplati, non plus. Hors de question de le laisser s'asseoir près de moi sans même savoir son nom.
-Je ne partage pas mon souper avec des gens dont je ne connais pas le nom, que je lui dis.
-Louyse, pour vous servir ! Qu'il me répond du tac au tac, avec une espèce de sourire un peu moqueur, un peu menaçant.
Et qu'est-ce que vous vouliez que je fasse ! Chasser quelqu'un de son bivouac, par là-bas, ça ne se fait pas, et puis c'est encore plus dangereux : il peut revenir pendant la nuit, furieux, et vous faire avaler votre bulletin de naissance !
Fallait bien que je fasse avec. Vous pensez si j'ai oublié mes prières, ce soir-là ! Tout le temps que j'ai rendu grâce à Saint Hubert, et demandé la protection de Saint Antoine, et louangé, il a reniflé avec mépris. Mais c'était ça ou rien : mes prières, c'est sacré !
J'ai partagé mon repas avec lui, mais pas d'une façon très chrétienne : je me servais d'abord, je lui passais le reste ensuite. Je n'aurais pas voulu toucher à ce qu'il avait touché : le drôle puait jusqu'aux étoiles, et quand il se grattait, sa vermine sautait tout autour de lui !
Voilà qu'il me demande encore si je n'avais pas vu sa maudite entrée secrète. J'avais entendu parler d'un repaire de brigands, un peu plus loin au nord, mais je n'avais pas la moindre envie de l'aider à les rejoindre... pour me faire attaquer sitôt après, merci bien !
-Demain il fera jour, je réponds. Vous aurez bien le temps...
-Il fera jour, dites-vous ? En êtes-vous bien certain ?
Le ton ne laissait plus aucun doute. Il me menaçait franchement !
-Hé! Doucement, l'ami ! Ce n'est pas ainsi qu'on remercie pour un repas, par ici !
-Remercier ? Sans vos sottes cachoteries, j'aurais soupé là-bas, et du meilleur !
J'ai commencé à me dire, c'est pas possible, il lit dans mes pensées; alors comme ça tournait au vinaigre, j'ai lâché, pour le calmer :
-Vous voulez p'tête parler de ce fameux repaire de brigands, plus au nord ? Si c'est là, vous feriez mieux de pas vous y aventurer, on peut pas leur faire confiance, à ces gens-là. Vont vous rosser ou pire, et garder vot' bien.
Me tutoyant brutalement, il s'écrie :
-Tu vois bien, que tu me faisais des cachoteries ! Impudent ! Je vais te faire rentrer ces mots dans la gorge !
Après j'ai rien compris à ce qu'il se passait. Il était là ? plus là. Devant moi ? dix pas plus loin. Pas le temps de dire ouf, qu'il m'avait assommé et ligoté.
-Tu as bien du mépris pour ceux dont tu parles ! Apprends à mieux les connaître, mon gaillard, et tu éviteras quelques mésaventures ! Et sur ces mots il prend un gourdin qu'il avait sous son manteau, et se met à me cogner ! Ouille, aie, je crie, je supplie, mais rien n'y fait. Il m'a battu comme plâtre et laissé à terre, ligoté, au milieu de la lande déserte ! Et bien sûr, il a pris ma bourse, pour finir.
Voilà ce que c'est que ce Louyse, voyez-vous. Gardez-vous de l'approcher ou de le laisser approcher, gardez-vous bien de lui !
Red Dingue ou le dépit amoureux
Tchak ! Tchatchak ! Les traits fusent autour de moi : je suis Red Dingue et je tire sur tout ce qui bouge. Ici, à Louyang, personne ne suit un chemin que je viens de parcourir; ce serait pour le trouver désert et jonché de cadavres fumants.
Comment je suis arrivé ici ? Oh, par hasard... ou presque.
En réalité, il n'y a pas de hasard. Si ma route a croisé celle de ce Lalo, un barde, c'est parce que j'errais sans but dans le vaste royaume de Midgard, cherchant en vain à exprimer mon chagrin. Lalo a lu en moi comme en un livre. Et pour cause ! Mes coups de pied rageurs dans les coquillages, mes sifflotements impromptus, aussi vite arrêtés que recommencés, tout disait ma fièvre et ma douleur inexprimable.
Lalo a su m'apprivoiser, moi la bête blessée, et surtout me donner envie de recommencer quelque chose. Oh! Je n'ai pas été miraculeusement guéri, loin s'en faut; mais il m'a envoyé à la rencontre de gens... de gens tout simples et pourtant extraordinaires.
M'intéresser à leur histoire m'a réveillé de ma longue errance, et maintenant, même si je déverse encore ma rage sur les petits animaux des abruptes coteaux de Louyang, je sais que bientôt, je pourrai trouver plaisir à converser avec l'un ou l'autre, laisser débuter une amitié, et qui sait ? Un nouvel amour, peut-être...
Blue Light apporte la foi là où on ne l'attendait pas
-On ne passe pas Monsieur, ici c'est une soirée privée !
Le type qui interpelle Blue Light tente un regard féroce, mais il doit vite se rendre à l'évidence : "Monsieur" est un blasé.
-On est au courant, c'est pour ça qu'on est là. Répond calmement l'homme d'église, continuant son chemin comme si cent cinquante kilos de muscles ne s'étaient jamais mis en travers.
-Oh, je vois, très bien mon père, alors bienvenue chez Lou's, ironise le mastard. Comme Blue Light ignore superbement sa réplique, elle tombe un peu à plat. Il glisse un regard à son comparse, qui hausse les épaules.
Le vacarme infernal régnant dans les lieux n'est qu'une vague rumeur pour le monde extérieur. Sitôt passé la porte,... "ça décrasse les cages à miel", s'esclaffe lourdement Lou, brusquement apparu aux côtés du prêtre. Sauf quand on est prévoyant, et qu'on s'est lancé un petit sort de résistance, répond mentalement Blue Light, sans rien laisser paraître de son amusement devant tout ce cirque.
Devenir le patron du bouge favori des plus dangereux malfrats de la côte n'a nullement entamé l'ardeur de son ancien enfant de chœur à se donner l'air canaille; c'est précisément ce qui l'empêche d'être crédible dans ce rôle. Mais Blue Light n'est pas venu pour donner des leçons d'étiquette à son protégé d'autrefois.
-Lou, tu ne saurais pas où est passé Sandro ? Louyse est sans nouvelles de lui depuis deux jours; il s'est laissé dire que son frérot te devait un peu de caillasse...
-Tu devrais mieux surveiller tes fréquentations. CE Louyse, c'est un sacré paquet d'embrouilles; en deux mois il s'est mis tout le monde à dos...
Blue Light hausse un sourcil, attendant la suite.
-C'est pas vraiment la caillasse qui posait problème. Tu vois, cette famille, c'est des gens à qui on peut pas faire confiance.
-Qu'est-ce qu'il a fait ? questionne Blue Light. Rien d'irréparable, j'espère. Tu sais que je peux...
-Il va bien, ton Sandro. Il est au frais pour quelques temps. Dès que son nouveau copain Benny le petit malin aura ramené le camion, on le relâche. Le seul problème, c'est que les gens pas fréquentables ne savent pas non plus choisir leurs relations. Hermantine ! Une pression, pour moi, et pour mon ami...
-Un citron à l'eau... merci. Il s'est fait la malle, ce... Ben, c'est ça que tu essaies de me dire ? Et si personne ne le retrouve, le petit Sandro paie la casse.
-Qu'est-ce que tu veux, on peut pas se permettre d'être tendre. Quand les gens sont pas réglos, faut montrer qui est dans son droit. C'est pas très chrétien, ajoute-t-il en louchant sur la petite croix au revers de son interlocuteur, mais c'est comme ça qu'on se fait une place.
-C'est comme ça que tu t'es fait une place, Lou. Il y a d'autres méthodes, et tu le sais bien... mais laissons cela. Où est-il allé se planquer, le petit malin ? Tu n'es pas du genre à laisser s'envoler la marchandise, la peau d'un jeune étourdi ne te dédommagerait pas de tes pertes.
-Bien vu ! Tu as raison, je ne laisse pas mes biens se promener sans compagnie. Mes mouchards le signalent sur le port d'Alberta. Tu veux vraiment aider ce type ? Tu sais, Blue Light, des fois je ne comprends pas comment on peut être amis, toi et moi.
Et puis il y a ça http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=30539065 dont je suis plutôt fier.
Edité le 07-01-2009 à 23:01:11 par Spangle
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race : humain(e)
saison : Printemps |
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